MOURIR VIEUX
Tes boucles d’ébène, face à l’océan
Contemplent la plaine, comme les fleurs, le vent
Sous les perles brunes et le ciel d’ivoire
Dans les mers, les dunes, où l’on vient s’asseoir
On prendra le temps, de tout voir
D’aimer chaque instant comme un dernier soir
Je veux mourir vieux, dans tes bras de soie
Sous un ciel pluvieux, pour que l’on s’y noie
Je n’ai qu’un seul vœu, avant l’au-delà
C’est ton sel, ton feu, pour brûler ma voix
On dira jamais, on dira toujours
Comme en javanais, on fera l’amour
On brisera les chaînes de nos prisons d’or
Du jardin d’Eden, pour tromper la mort
On s’envolera tout là-haut, emprunter les dunes
Sombrer dans les eaux
Je veux mourir vieux, dans tes bras de soie
Sous un ciel pluvieux pour que l’on s’y noie
Je n’ai qu’un seul vœu, avant l’au-delà
C’est ton sel, ton feu, pour brûler ma voix
Dans les champs d’oranges
De Galice et d’Andalousie
Se suffire ensemble, de délices et de fruits
Se coucher à l’aube, rassasiés de la vie
Dans le bleu dans le mauve, de l’éternelle nuit
Je veux mourir vieux, dans tes bras de soie
Sous un ciel pluvieux pour que l’on s’y noie
Je n’ai qu’un seul vœu, avant l’au-delà
C’est ton sel, ton feu, pour brûler ma voix
Je veux mourir vieux, dans tes bras de soie
Sous un ciel pluvieux pour que l’on s’y noie
Je n’ai qu’un seul vœu, avant l’au-delà
C’est ton sel, ton feu, pour brûler ma voix